Une photo de chat à la demande pressante de Sandrine. Nous en avons trois à la maison et voici le petit dernier installé dans le pot du bégonia bambou. Il est plein d’énergie comme il se doit à cet âge-là mais il est aussi très câlin.
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« Je suis le diable. Le diable. Personne n’en doit douter. Il n’y a qu’à me voir, d’ailleurs. Regardez-moi, si vous l’osez ! Noir, d’un noir roussi par les feux de la géhenne. Les yeux vert poison, veinés de brun, comme la fleur de la jusquiame. J’ai des cornes de poils blancs, raides, qui fusent hors de mes oreilles, et des griffes, des griffes, des griffes. Combien de griffes ? Je ne sais pas. Cent mille, peut-être. J’ai une queue plantée de travers, maigre, mobile, impérieuse, expressive – pour tout dire, diabolique.
RépondreSupprimerJe suis le diable, et je vais commencer mes diableries sous la lune montante, parmi l’herbe bleue et les roses violacées… Gardez-vous, si je chante trop haut cette nuit, de mettre le nez à la fenêtre : vous pourriez mourir soudain de me voir, sur le faîte du toit, assis tout noir au centre de la lune !… »
Colette
Voilà un petit texte que j'aime beaucoup et comme Kenzo est un noiraud c'était tentant, d'ailleurs Pili ma chatte tigrée avec le ventre roux approuve à mes côtés.
Superbe chaton et super texte !
RépondreSupprimerCela fait écho à mon chat noir "César", qui est mon diable aussi.... et quel diable !
Merci.
Merci Sandrine pour ce beau texte. Je te nomme responsable des commentaires littéraires. J’espère qu’ils seront nombreux.
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